Voici ce qu'on pouvait lire dans le journal de Montréal de la semaine dernière au sujet de Bébé boum 3: la réplique sismique. Marie-France Bornais Samedi, 19 septembre 2015 19:11 MISE à JOUR Samedi, 19 septembre 2015 19:16 Pour le troisième tome de la populaire série Bébé Boum, l’animatrice, chroniqueuse et romancière Josée Bournival s’est intéressée de près au dur retour au quotidien après les congés de maternité. Elle sait de quoi elle parle puisqu’elle attend la naissance de son quatrième enfant en octobre. Les bébés de Lili, Esther, Frédérique et Jeannine ont maintenant un an et les quatre mamans doivent retourner au travail. Lili décide de changer de carrière et de devenir photographe. Elle voit vite à quoi ressemble le quotidien en conjuguant la carrière et le rôle de mère. D’autres bouleversements attendent les quatre familles de Bébé Boum. Esther souhaite avoir un quatrième enfant et rester à la maison, Frédérique apprend à élever sa fille en solo alors que Simon part pour le Japon. Et rien ne va plus entre Jeannine et Gerry. «On parle énormément de conciliation travail-famille. C’est un des thèmes que je souhaitais aborder à travers ce troisième boum dans la vie des nouveaux parents: le moment où la lune de miel avec bébé et le congé se termine, et où on retombe les deux pieds dans la réalité. Métro, boulot, dodo. Il faut que tu recommences à travailler, que tu entres dans tes vêtements de travail... Et il y a ce désir de revenir au couple que tu étais avant. On se donne toujours une couple de mois de grâce au niveau de l’intimité, mais à un moment donné, tu dis là, il faudrait que ça revienne. Mais ça ne revient pas et tu t’inquiètes...», raconte Josée, qui parle aussi de garde partagée, de familles recomposées et de familles monoparentales dans le tome 3. Josée s’attend à ce que la fausse couche retienne beaucoup l’attention. Lors du passage de Josée au Salon du livre de Trois-Rivières, pour le premier tome, une lectrice s’est présentée pour faire dédicacer son livre et s’est mise à pleurer. «Elle avait adoré le roman, mais ça lui avait fait de la peine que les quatre filles portent leur grossesse à terme parce qu’elle n’en était pas capable. Ça m’était tellement rentré dedans...», se souvient Josée. Sujet délicat La romancière n’avait pas abordé le sujet dans le premier livre... parce qu’elle n’avait pas le courage d’aborder ce sujet qu’elle trouve très délicat, parce qu’elle ne l’avait pas vécu. Quelques mois plus tard, malheureusement, c’est arrivé. «Ç’a été vécu publiquement parce que j’avais mon blogue avec Canal Vie. J’avais annoncé ma grossesse et, deux semaines plus tard, je perdais le bébé. Donc j’ai été obligée d’annoncer la fausse couche.» Elle est passée à travers beaucoup d’émotions et elle s’est rendu compte à quel point c’était un sujet tabou, dont on ne parlait pas. «Quand je l’ai annoncé, plein de femmes, même dans ma propre famille, m’ont annoncé qu’elles avaient fait des fausses couches et que jamais elles n’en avaient parlé. J’ai été très troublée par tous les témoignages que j’ai reçus et, pour moi, il était clair que dans le tome 3, où je voulais aborder le désir d’un deuxième enfant, un des personnages allait traverser cette épreuve.» ♦ En librairie le 17 septembre. ♦ Bébé Boum a été acheté par deux éditeurs différents en Europe, où Josée compte de nombreuses lectrices assidues. Elle est même allée au Salon du livre de Bruxelles. «J’ai signé plus de livres là-bas qu’au Salon du livre de Montréal. Ça m’a enthousiasmée pour la suite!» |
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AuteureAnimatrice et auteure, Josée Bournival partage avec vous les actualités professionnelles la concernant. Archives
Juillet 2020
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